les femmes savantes texte

17 Jan les femmes savantes texte

Que, pour l’amour du grec, monsieur, on vous embrasse. Rien d’impur ne se mèle au but qu’on se propose ; Haut-Rhin Cernay samedi 13 février 2021 Je sais qu’avec mes vœux vous me jugez capable Nulle science n’est pour elles trop profonde, Philaminte, à Chrysale. Elle a pour les pédants de merveilleux appas.Vadius. De presser les moments d’une telle alliance.Bélise. Chrysale. Que pour les criminels.Ariste.Que pour les criminels. Je me veux mal de mort d’être de votre race ; Que réclament sur toi les Grecs et les Latins[36].Vadius. Et quelle indignité pour ce qui s’appelle homme, Dissertations. Les voilà dans l’État d’importantes personnes ; Dont j’ai senti pour vous les atteintes cruelles :(À Philaminte.) Armande. Les Femmes savantes. N’en frissonnez-vous point ? Il suffit que l’on est contente du détour Allez philosopher tout le soûl avec elle, Qui, des premiers venus saisissant les oreilles, Que je dois, par pitié, soulager ses amours : ARISTE, frère de Chrysale. Et ne supprimez point, voulant qu’on vous seconde, Huit chapitres du plan de notre académie. Oui. Je veux être pendu, si je vous aime ; et sage… Bélise. Chapelain veut rimer, et c’est là sa folie : Mais bien que ses durs vers, d’épithètes enflés. À vous remettre bien je me veux appliquer ; Et ce n’est point du tout la prendre pour modèle, Exercer sur mes vœux la rigueur de ses droits. Qu’il ne vous est permis d’aimer que par leur choix, Ils prendroient aisément le soin de se baisser.Armande. Faites-le-moi venir, mon frère, tout à l’heure. Clitandre. je n’en doute point. je vous vois, maraude ! il faut qu’enfin j’éclate, Et le futur ?Philaminte, montrant Trissotin.Fort bien. Elle a, d’une insolence à nulle autre pareille, Est, par vos lâchetés, souveraine sur vous. Reportez tout cela sur l’heure à votre maître, Qu’a donc le mariage en soi qui vous oblige, Vos vers ont des beautés que n’ont point tous les autres.Vadius. Est-ce là… ?Philaminte.Est-ce là… ? Il me semble, monsieur…Clitandre.Il me semble, monsieur… Hé ! Qui de nous à vos vœux est en droit de prétendre.Armande. Goûtera de l’hymen les terrestres appas. (Aimé Martin. Votre approbation lui peut servir de mère.Bélise. Vous voyez à quels nœuds on prétend le contraindre. Un peu de charité, Trissotin, Philaminte, Armande, Clitandre. Rien qui soit plus charmant que vos petits rondeaux ?Vadius. oh ! Voyons l’autre.Chrysale J’ai des raisons à faire approuver ma conduite, Et pensiez-vous alors y mettre tant d’esprit ?Trissotin. Ces deux vers, reproduits dans toutes les éditions, ont été rarrangés par Boileau. Quel est le succès ? Allons, sortez. )Henriette, à Vadius, qui veut aussi l’embrasser. Vite, sortez, friponne ; allons, quittez ces lieux ; Et tout le monde, là, parlait de nos fredaines : Dont nous voulons purger et la prose et les vers[32].Philaminte. Fort bien. Clitandre. Parlez, dites, d’où vient ce courroux effroyable ? À de plus hauts objets élevez vos desirs, Ah ! Du commerce des sens si bien débarrassées ; Chaque pas dans vos vers rencontre un trait charmant.Bélise. Et voilà qu’on la chasse avec un grand fracas, Par les proscriptions de tous ces mots divers, Oui.Martine.Oui. Les femmes savantes est une pièce de théâtre ou une famille va se déchirer au nom du savoir et de la philosophie. Faites-la sortir, quoi qu’on die,De votre riche appartement,Où cette ingrate insolemmentAttaque votre belle vie.Bélise. Philaminte. Qu’il vienne de Chaillot, d’Auteuil, ou de Pontoise, Si le vôtre est né propre aux élévations Je le laisse à quelque autre, et vous jure, entre nous, Je vous trouve un esprit bien plein de vanité. C’étoit, mon frère, un fort bon gentilhomme.Ariste. C’est lui qui, dans des vers, vous a tympanisées ; Elle a fait vanité de son obéissance ; Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. LE NOTAIRE. Celle que je marie est la cadette.le notaire.Celle que je marie est la cadette. À ce nœud je vous cède ; (À Martine.) Fi ! Ce qu’est venu m’offrir l’hommage de sa flamme.Armande. Elle est d’humeur encore à n’en faire aucun cas.Chrysale. J’emploierai toute chose à servir vos amours. La voici qui conduit le notaire avec elle. À PARIS, au Palais, et Chez PIERRE PROME, sur le Quai des Grands-Augustins, à la Charité. J’aime mieux renoncer à tout cet embarras, Chimères, moi ! Ne concevez-vous point ce que, dès qu’on l’entend, Henriette. Elle est bien gouvernée, et vous faites fort bien : (. Oh ! Je ne sais, du moment que je vous ai connu, Et des livres qu’ils font la Cour a bien affaire ! Ah ! Exposez-moi, de grace, à moins d’ignominie, Et moi, pour son époux, (Montrant Trissotin.) Ah ! Après trente leçons, insulté mon oreille » Tant qu’il sera pour moi, je ne vois rien à craindre.Henriette. Je dirai qu’Henriette à l’hymen est rebelle, Nous faisions des jaloux.Ariste.Nous faisions des jaloux. La main qui le présente en dit assez le prix.Trissotin. ma Laïs ! Cela ne me fait rien.Bélise.Cela ne me fait rien. Comment ?Armande.Ma sœur… ? Que j’ai pour Henriette un autre époux tout prêt ?Clitandre. Et toutes les hauteurs de sa folle fierté Il a tort, en effet ; Allons commettre un autre au soin que l’on me donne, Pour ne vous charger point de notre adversité.Clitandre. Ces vers, que mot à mot il est besoin qu’on pèse.Armande. Clitandre. Les hommages d’un cœur aussi cher que le vôtre.Trissotin. Mais je n’approuve point une telle sortie : Ah ! Oui, ma femme avec raison vous chasse Cette union des cœurs, où les corps n’entrent pas. vous la soutenez ? C’est d’attacher à vous un homme plein d’esprit. De me rendre odieux aux gens dont j’ai besoin ? L’impudente ! Que de la fièvre on prenne ici les intérêts, À son caprice il me faut consentir. Dont vous voulez quitter la charmante douceur ? Ah ! Nous l’avons, en dormant, madame, échappé belle. Fort impertinemment vous me jetez les vôtres.Trissotin. Une pauvre servante au moins m’étoit restée, Prenez-vous son parti contre moi ?Chrysale.Prenez-vous son parti contre moi ? Trouvez-vous, je vous prie, entière sûreté ? Un tel mot à l’esprit offre de dégoûtant, Laissez-moi, j’aurai soin Laissez-vous donc lier par des chaînes si belles. Il veut de tout le monde y gagner la faveur ; Une servante de Molière, qui portait ce nom. Où cette ingrate insolemment,Philaminte, Armande et Bélise.Cette ingrate de fièvre ! Ariste. Je m’attache, madame, à tout votre destin ; Et c’est d’un autre objet que son cœur est épris.Ariste. Philaminte, au notaire. Et d’étaler aux yeux les célestes appas… ?Henriette. Et je le connoissois avant que l’avoir vu. Il est une retraite où notre âme se donne, Je ne souffrirois point, si j’étois que de vous, 2021-02-13 Théâtre : les femmes savantes, . En vain vous me direz que je suis inhumaine ; Votre esprit à l’hymen renonce pour toujours, Est-il de petits corps un plus lourd assemblage, Intro : Molière est un auteur du XVIIème siècle durant la période du classicisme qui est mort sur scène et a écrit pratiquement que des comédies. Cléonte et Lycidas ont pris femme tous deux.Bélise. Point. Si, sur votre sujet, j’eus l’esprit prévenu, Vous le voulez savoir ?Ariste.Vous le voulez savoir ? Ce n’est qu’à l’esprit seul que vont tous les transports, Et lui dites qu’afin de lui faire connoître Les muets truchements ont tous fait leur office.Ariste. Cela croît tous les jours. De quoi qu’on die aussi mon cœur est amoureux. Si je vous ai choqué, ce n’est pas mon envie.Chrysale. Je ne me vante point de l’être ; mais enfin. Philaminte. et d’ame et de langage !Bélise. Mais, ma sœur, croyez-moi, n’en prenez point la peine ; Vous autres beaux esprits vous déclamiez contre elle ; Sans être fort habile, Que les tendres liens où je suis arrêté. Ma plume t’apprendra quel homme je puis être.Trissotin. (Se tournant vers Martine. Mais nous voulons montrer à de certains esprits, Qu’on s’en repent après tout le temps de sa vie.Chrysale, au notaire. Et nous y prétendons faire des remuements[31]. quelle douceur !Philaminte. Ne fait pas renoncer aux douceurs des encens ; De l’agrément de ceux dont j’ai reçu le jour, De m’enseigner si bien les choses du devoir ; Pour détromper ma sœur, et lui faire connoître vous en parlez, mon frère, bien à l’aise, J’ai regret de troubler un mystère joyeux, )Comment ! Je sais peu les beautés de tout ce qu’on écrit, )Si fait. Qu’il n’est rien qui me puisse à mes fers arracher, Ma tante ; et bel esprit, il ne l’est pas qui veut.Trissotin. tout beau : gardez-vous de m’ouvrir trop votre ame. L’affaire est donc considérable ?Philaminte. Allons, suivez mes pas, mon frère, et vous, mon gendre.Henriette, à Ariste. Je le savois bien, moi, que vous l’épouseriez.Armande, à Philaminte. Clitandre. Va, ne l’irrite point ; retire-toi, Martine. mon Dieu ! Nous verrons si ma femme à mes desirs rebelle…Clitandre. Et ne m’expliquez point, par un autre langage, Le moyen que ce cœur puisse vous contenter ? Et cet homme est monsieur, que je vous détermine[39] Fort bien. oh ! Mais, si la bouche vient à s’en vouloir mêler, Pour jamais de ma vue il vous faut exiler. Ce trait porte juste sur Ménage, à qui ses nombreux plagiats avaient seuls fait une célébrité. Et je connoitrai bien si vous l’aurez instruite. Mon cœur vous consacroit une flamme immortelle : Que partout dans vos vers vous peignez si charmantes, En fait le plus souvent le martyr de ses veilles. Pour prendre mieux le temps de le mettre en mon cœur : Car enfin, je me sens un étrange dépit Eh ! Notre règle d’or a été la fidélité rigoureuse au texte original ; nous n’avons corrigé des fautes évidentes que dans quelques cas extrêmement rares, et que nous mentionnons en note. Quand on est honnête homme, on ne veut rien devoir Vos attraits m’avoient pris, et mes tendres soupirs Mais parlons d’autre affaire. Cessez de vous défendre Je vois, je vois de vous, non pas pour votre gloire, Je m’explique, madame ; et je hais seulement Il est vrai qu’il dit plus de choses qu’il n’est gros.Philaminte, à Trissotin. C’est par eux qu’à mes yeux il a d’abord paru, Les Femmes savantes est une pièce de théâtre en cinq actes et en vers de Molière, comédie sur l'éducation des filles. Dont l’orgueilleux savoir nous traite avec mépris, Pour moi par un malheur, je m’aperçois, madame, On pâme. N’attire point les yeux et les dons de la cour. Soumettant à ses lois la partie animale, Voyez. De choisir un mari…Philaminte.De choisir un mari… C’est à quoi j’ai songé, Hé bien ! Pas tout à fait encor.Ariste.Pas tout à fait encor. J’aime superbement et magnifiquement ; Il n’en est pas encore où son cœur peut prétendre. le notaire.Je prétends qu’elle épouse est monsieur. Et si je contestois contre lui par caprice. De lui donner l’honneur de votre connoissance.Philaminte. Mais, encore une fois, reprenons le discours. Eh ! Dont vous…Clitandre.Dont vous… Autre second ? Ah !Trissotin. Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, Et, bien que vos beautés condamnent mes efforts, Ce que j’ai ?Chrysale. Et j’ose vous offrir, avecque ma personne, À tous événements le sage est préparé. Vous voulez que toujours je l’aie à mon service, Si vous vouliez de vous nous montrer quelque chose, Et vous me la chassez pour un maigre sujet. Vous raillez. Et je vis, par les vers qu’à la tête il nous jette, Quoi ! Pis que tout cela ! Bien lui prend de n’être pas de verre.Armande. Et comme je les crois dignes d’être suivis,(Montrant Trissotin.) Pour un vrai philosophe a d’indignes appas ; J’accepterois votre offre avec ravissement.Henriette. Et si vos yeux sur moi le pouvaient ramasser. Vous êtes satisfaite, et la voilà partie ; Et de bien d’autres traits il s’est senti piquer, Fort bien.Chrysale.Fort bien. Et je baise les mains à qui ne me veut pas. Hélas ! CLITANDRE. Condamnée ! Votre grace et votre air sont les biens, les richesses, La science est sujette à faire de grands sots. Une petite académie s'est créée, où l'on rivalise de bel esprit, de philosophie et de mauvais vers... Dans cette comédie grinçante, Molière oppose la sincérité à l'hypocrisie et le bon sens à l'excès. Et ma femme est terrible avecque son humeur ; Qu’un sot savant est sot plus qu’un sot ignorant.Trissotin. Plutôt que de brûler des feux d’un autre amour. Mon cœur court-il au change, ou si vous l’y poussez ? Quand cette ponctuation était manifestement fautive, nous l’avons également corrigée. C’est que nous le voyons par d’autres yeux que vous. Mais qu’a-t-elle commis, pour vouloir de la sorte… ?Philaminte. Il se met au-dessus de ces sortes d’affaires, Mais j’entends là-dessous un million de mots.Bélise. Si nous parlons toujours, il ne pourra rien dire.Trissotin. Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Elle sache ignorer les choses qu’elle sait : Éléments de contexte. Sans le congé de ceux qui vous ont donné l’être ? Rien de si plein d’esprit que tous vos madrigaux ?Trissotin. Servez-nous promptement votre aimable repas.Trissotin. Du fol entêtement de vous faire un mari : Mais la famille de cette dernière veut la marier à Trissotin, un faux savant qui a subjugué les femmes de la maison. Et son cœur prévenu, veut Trissotin pour gendre.Chrysale. Qu’il a sur son rival emporté l’avantage. Des fermes sentiments d’un homme raisonnable ?Henriette. Le don de votre main où l’on me fait prétendre, Me livrera ce cœur que possède Clitandre ; Et notre plus grand soin, notre première instance, Le texte théâtral et sa représentation, du XVII e siècle à nos jours. Ariste.Non ; j’en suis assurée. Dès ce soir ?Clitandre.Dès ce soir ? Ce sont petits chemins tout parsemés de roses. Philaminte. La compagnie l'étoffe des songes vous présente "Les femmes savantes" un classique de Molière. Il faut que je l’appelle et mon cœur et ma mie[27].Ariste. Votre congé ?Martine.Monsieur. En aucune façon.Ariste. l’Épine. c’est que pour la science TRISSOTIN, bel esprit. Son monsieur Trissotin me chagrine, m’assomme ; Il faut souffrir qu’elle jase à son aise.Martine. Martine que j’amène et rétablis céans.Henriette. Et j’enrage de voir qu’elle estime un tel homme[15]. Je vois où doucement veut aller la demande, Des modérations qu’on ne peut concevoir. ), Plusieurs académiciens avaient conçu le projet de bannir de la langue les mots les plus utiles, comme, Ménage, que Molière joue ici sous le nom de Vadius, savait en effet le grec, Ici Molière met en action un passage fort piquant de l’. Il est fort enfoncé dans la cour, c’est tout dit. Voilà qui se décline : ma rente, de ma rente, à ma rente.Philaminte. Quoi ! N’ayez aucun égard, moquez-vous des caquets.Faites-la sortir, quoi qu’on die.Quoi qu’on die, quoi qu’on die. Qui traite mal les gens qui la logent chez eux.Philaminte. Et le mépris du bien et des grandeurs frivoles Mon plus solide espoir, c’est votre cœur, madame.Henriette. Jamais…. Appelez-vous, madame, une infidélité, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. Et les moindres défauts de ce grossier génie On ne peut tromper plus galamment. Être pour moi contre elle, et prendre mon courroux.Chrysale. Me préserve le Ciel d’en faire de semblables !Trissotin. N’avez-vous point de honte, avec votre mollesse ? De recevoir de vous cette preuve d’amour ! À ne vous point laisser ce grand regret au cœur.Armande. Et de mes actions ne vous mêlez en rien. Du nom de philosophe elle fait grand mystère[26] : voilà de l’érudition.Bélise. Et l’hymen d’Henriette est le bien où j’aspire. Ma sœur… ?Aramande.Ma sœur… ? monsieur ! Que vous venez d’avoir ensemble un entretien. Sans que jamais sa gloire ait fait que s’en moquer.Trissotin. By leter. Dites-nous, s’il vous plait, cet autre objet qu’il aime.Bélise. Corneille a fait une comédie en cinq actes sous le titre de. Et gagne sa faveur auprès de votre mère. Molière. Contre de pareils coups, l’ame se fortifie De courir lui porter bientôt cette nouvelle, Vous verrez nos statuts quand ils seront tous faits.Trissotin. Qu’avez-vous répondu ?Chrysale.Qu’avez-vous répondu ? Trissotin, Philaminte, Clitandre, Armande, Julien. Aucun n’a pris cette licence, Et, si je me défends, ce n’est qu’en reculant.Armande. mars 23, 2019. Ce n’est pas là matière à de grands châtiments ; Et sans faire de tort à vos beaux sentiments[40], Non, c’en est fait. Et d’aller avertir votre sœur de l’affaire.Armande. Certes, votre prudence est rare au dernier point. Je ne puis refuser le secours d’une mère Bélise. Je ne puis consentir, pour gagner ses suffrages, N’accusiez que lui seul de vos méchants succès. PHILAMINTE. Elle se rendra sage. monsieur !Bélise.Hé ! Et de tout votre bien revêtir un nigaud, Jamais je n’ai connu, discourant entre nous, (À Trissotin.) Je ne voudrois jamais prendre un homme d’esprit. Hé ! Vraiment, à votre bien on songe bien ici ! Un autre homme pour gendre ?Chrysale.Un autre homme pour gendre ? Qu’à le bien prendre, au fond, elle n’est pas si bête. Sans que la liberté d’une telle pensée Tandis que mon esprit, se tenant ici-bas, Et je regarde peu comment vous le prendrez : De vous insinuer les belles connoissances ; oh ! Armande, prenez soin d’envoyer au notaire, Mon offense envers vous n’est pas prête à cesser. Hé ! Et je ne pensois pas que la philosophie Et de loger superbementVotre plus cruelle ennemie.Armande.Prudence endormie !Bélise.Prudence endormie ! Les cieux, par les liens d’une immuable ardeur, C’est à vous que je parle, ma sœur. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse ; La constante hauteur de sa présomption, Qu’il a bien découvert son âme mercenaire ! Ne flattez point, ma sœur, votre esprit de la sorte : Résolu de mourir dans cette douce ardeur.Armande. La science et l’esprit qui gâtent les personnes. Des propositions qui pourraient mieux lui plaire ; On n’a que lui qui puisse écrire de ce goût.Bélise.Ne dis plus qu’il est amarante :Dis plutôt qu’il est de ma rente. Des desirs qui chez moi passent pour un outrage. Monsieur n’y trouveroit ni rime ni raison, Je sais que là-dessus je n’en suis point du tout La beauté du visage est un frêle ornement, Qui doivent de la vie occuper les moments ; Nous expliquons le sens du texte dans les cas où cela nous a paru nécessaire : archaïsmes, changements de sens d’un mot, emplois propres au XVIIe siècle ; nous l’avons fait aussi — exceptionnellement — pour des passages de sens embarrassé, notamment pour les premières œuvres ou pour les pièces ultérieures de ton plus relevé, dont le style nous est moins familier aujourd’hui. quelle joie ! De tous les vieux fatras qui traînent dans les livres. Aspirez aux clartés qui sont dans la famille, C’est par les beaux côtés qu’il la faut imiter. Moi ? Monsieur est raisonnable, Description : Avec mode texte Suite du texte Avec mode texte. Et sans un mal de cœur sauroit-on l’écouter ?Henriette. Ce ne sera point vous que je leur sacrifie ; C’est par un désespoir où j’ai réduit leurs feux.Ariste. Fort bien, mon père.Chrysale.Fort bien, mon père. Elle n’a pas besoin de monsieur Trissotin. Platon s’est au projet simplement arrêté, L’amour, dans son transport, parle toujours ainsi. Que les fâcheux besoins des choses de la vie ; Pour accuser la cour d’une horrible injustice, Nous verrons qui sur elle aura plus de pouvoir, Et se découvre à vous de la sincère flamme… Bélise. Gardez que cette humeur, mon père, ne vous change ; Elle a quelque intérêt d’appuyer l’ignorance ; Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours ; Le contraignant effort de ces aveux en face. De faire entrer chez vous le desir des sciences, Fût si belle qu’elle est, d’instruire ainsi les gens Sans cela vous verriez tout mon cœur y courir ; Et c’est un stratagème, un surprenant secours. Ariste. MARTINE, servante de cuisine. Les femmes d’à présent sont bien loin de ces mœurs : Et vous faites mener en bête par le nez. vous ne pouvez pas, voyant comme on vous nomme, Savez-vous ce qui m’amène ici ?Chrysale. Il est vrai que ce sont des pitiés. Tous mes feux, tous mes soins ne peuvent rien sur vous, De ce qu’aucun esprit en vous ne se fait voir ; Oui, si l'on s'en rapporte à ces certains savants ; Mais on n'en convient pas chez ces certaines gens. Et je sais sous ce nom ce qu’il faut que j’entende. De voir qu’avec éclat cet hymen s’accomplisse.Chrysale, à Clitandre. Vous faites des merveilles.Clitandre. Vous, du côté de l’âme et des nobles desirs ; Moi, du côté des sens et des grossiers plaisirs ; On pâme.Armande.On n’en peut plus. Aucune des parties intéressées n’osa faire un mouvement. Encor mieux. Qu’on y veut réunir ce qu’on sépare ailleurs, C’est moi qui tiens le rang de chef de la famille.Henriette. Et vous croyez en vain, par votre résistance…, Chrysale, à Henriette, lui présentant Clitandre. Ce qu’étale en tous lieux sa pédante personne, Oui ; Clitandre en est charmé, L’indigne empressement de lire leurs ouvrages. On ne pousse avec lui que d’honnêtes soupirs, Vous voilà raisonnable, et comme je vous veux.Chrysale. Et me rendre l’écho des choses qu’elle dit, Et nous voyons que d’un homme on se gausse, Et dès ce soir je veux, Une mère a sa part à notre obéissance.Chrysale. Rien n’en peut arrêter les aimables transports ; Et mon dessein n’est point de contraindre les gens.Philaminte. Ces gens vous aiment ?Bélise.Ces gens vous aiment ? mon Dieu ! Quoi donc ?Chrysale.Quoi donc ? Presser l’heureux moment de notre mariage. J’ai grand regret, monsieur, de voir qu’à vos visées, Loin de vous soupçonner d’aucun chagrin, je croi Peuvent bien faire voir qu’on a quelques appas. 1DVD VIDÉO / 2 H 15 / LES FEMMES SAVANTES COMÉDIE DE MOLIÈRE / MISE EN SCÈNE DE BÉATRICE AGENIN. Qui se nomme ?Chrysale. Du mercredi au samedi à 21h (relâche le jeudi 9 décembre). Et ce petit Monsieur en use étrangement Henriette. Je vois bien que j’ai tort, mais je n’y puis que faire ; De maltraiter l’asile et blesser les bontés M’en préserve le ciel.Chrysale.M’en préserve le ciel. Philaminte, Armande, Bélise, Trissotin, l’Épine. Il nous faut obéir, ma sœur, à nos parents : Que vous jouez au monde un petit personnage, D’un prix à mériter seulement qu’on y pense ? Et pourroit, s’il vouloit, vous montrer quelque chose.Vadius. Que j’ai voulu, monsieur, vous parler tête à tête ; De la nature en vous marque le mouvement. Ne vous relâchez pas, et faites bien en sorte Les femmes savantes, c'est le savoir devenu fou, donc comique.

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